“Vénus Noire” d’Angela Carter (Christian Bourgois, 2018)
En Février une étoile s’est éclairée dans notre constellation littéraire.
Il était grand temps que nous lisions Angela Carter et la « Vénus Noire » nous aura enchanté par ses petites nouvelles tricotées avec soins, ses portraits magnifiques de dorures, de détails et de senteurs enivrantes. Carter, connue pour son travail, et ses réécritures de contes notamment, c’est ici à la fois du fantastique, une certaine forme d’érotisme qui ne dit pas son nom, des récits souvent ambigus qui nous embarquent dans leur langue splendide. On en profite pour saluer la traduction de Isabelle D.Philippe et on garde bien la chandelle allumée dans nos mains afin qu’Angela puisse nous guider durant toute cette année 2025.
Difficile de s’appesantir sur ce recueil qui pourtant nous aura ensorcelé et que l’on souhaite dorénavant faire découvrir au plus grand nombre.