“Les jardins statuaires” de Jacques Abeille (Le Tripode, 2022)
C’est à la fois un récit de voyage, une sorte de conte philosophique, une espèce de fable, quelque chose comme une quête personnelle où la découverte d’un monde totalement nouveau apporte au héros une raison d’être.
“Agua Viva” de Clarice Lispector (Editions des femmes, 2025)
Chef d’œuvre, vrai de vrai. Polie par le temps, cette œuvre de Clarice Lispector n’appartient qu’à la littérature.
“Vénus Noire” d’Angela Carter (Christian Bourgois, 2018)
En Février une étoile s’est éclairée dans notre constellation littéraire.
“Islande” de Jim Krusoe (Monts Métallifères, 2025)
Addictif, drôle, fantasque, bigarré et complètement attendrissant : un livre qui gagne à être connu, un de plus.
“Baby Spot” d’Isabel Alba (La Contre Allée, 2016)
« Baby Spot » se lit d’une traite et laisse une marque rouge quelque part dans notre esprit, quelque chose qui relève de l’ensorcellement, voire de la sidération.
André Suarès, Else Lasker-Schüler & Adrienne Rich (éditions Conférence, La Barque, l’Arche, 2025)
2025 commence fort en Poésie 💥 Présentation de trois petites merveilles
“Scarborough” de Luc Dagognet (do, 2025)
Si la littérature, mettez-y un grand L si vous le désirez, est là pour nous faire passer un moment de qualité, nous divertir dans le meilleur sens du terme, alors « Scarborough » est probablement ce que 2025 a à nous offrir de meilleur en son premier mois.
“Viande” de Martin Harnicek (Monts Métallifères, 2024)
Il y a des livres qui vous hantent.
“Non-noyées. Leçons féministes Noires apprises auprès des mammifères marines” de Alexis Pauline Gumbs (Les liens qui libèrent & Burn-Août, 2024)
Alexis Pauline Gumbs tisse les récits entre eux, déclare son amour pour les espèces cachées, qui résistent, refusent de se montrer et décident de passer maîtresses dans la pratique du leurre, du camouflage.
“La machine à tricoter” de Alice Rivaz (Héros Limite, 2024)
Avis à vous, lecteurices de tous horizons : redécouvrir tout le pan journalistique de Alice Rivaz, femme de lettres avant tout, est un voyage que l’on vous souhaite pour cette fin d’année.
“Alyte” de Jérémie Moreau (éditions 2024, 2024)
Jérémie Moreau nous livre ici un récit d’aventure tenu, au rythme à couper le souffle, servi par un découpage à la faux, diablement efficace, qui charcle, tranche, débite, cisaille la page et segmente notre vision tout en nous baladant dans ses panoramas avec une fluidité et prestance inégalées.
“En Territoire Ennemi” de Carole Lobel (L’Association, 2024)
D’une efficacité à toute épreuve, « En Territoire Ennemi » est certes une des nos toutes meilleures lectures bandes dessinées de l’année mais également un superbe livre politique à mettre entre toutes les mains de tous les âges et de tous les genres.
“Le Ciel Tombe” de Lorenza Mazzetti (La Baconnière, 2024)
Lorenza Mazzetti signe ici un roman autobiographique sur sa jeunesse d’une beauté confondante, et capture par là même, en plaçant son récit à hauteur d’enfant, tout à fait les élans de nos premières années, où chaque instant est vécu avec une intensité rare.
“Notre quelque part” de Nii Ayikwei Parkes (Zulma, 2014)
A la confluence du roman policier, de l’enquête presque traditionnelle, et du conte oral africain, l’auteur nous donne à voir son pays, son dialecte, son franc-parler et les usages traditionnels de ses habitants.
“Combien de cœurs” de Nawal El Saadawi (Les Prouesses, 2023) & “L’Oiseau rouge” de Zitkala-Sa (Les Prouesses, 2024)
Les deux premiers livres de cette collection déjà essentielle sont brillants sous plusieurs aspects. Ils partagent tous deux d’être à forte teneur autobiographiques, sans délaisser une certaine forme de poésie, écrits par une femme qui a fait montre d’une certaine forme d’engagement - plutôt radical disons-le - tout au long de sa vie, et d’une certaine droiture et respect de ses idéaux.
“Exemplaire Unique” de Milorad Pavic (Monts Métallifères, 2021)
Si vous voulez explorer ce que la littérature a de plus originale à offrir, ou si vous désirez vous immerger dans un rêve éveillé, Milorad Pavić vous tend les bras et vous attend sourire aux lèvres, pipe au bec, pour vous faire vivre un très très grand moment.
“Azucre” de Bibiana Cambia (Typhon, 2024)
Premier roman de son autrice espagnole Bibiana Candia, "Azucre" est un tour de force qui ne se résume pas qu’à son histoire, signe des grands romans qui nous marquent.
“Tea Rooms” & “La femme à la valise” de Luisa Carnés (La Contre Allée, 2021 & 2023)
Magnifiquement traduite par Michelle Ortuno, Carnés propose une littérature foncièrement sociale et politique, mais avant tout une littérature diablement bien ficelée, travaillée avec minutie, qui prend le pouls de son époque, à travers des personnages attachants, qu’elle habite avec beaucoup d’amour.
“L’orage et la loutre” de Lucien Ganiayre (L’Ogre, 2015, 2024)
« L’Orage et la Loutre » est un livre radieux, dont les rayons solaires perceraient les joints d’un vieux et épais mur en pierres, sa lecture fait monter en nous des sentiments d’une complexité et d’une douceur rare.
“Dans la toile du temps” d’Adrian Tchaikovsky (Folio SF, 2019)
Un petit pavé qui se dévore à toutes vitesses grâce à un Art du cliffhanger diablement efficace, d’une subtilité et délicatesse à toutes épreuves (si si on vous jure !), et d’une maîtrise de l’ellipse temporelle qui en donnerait le tournis à Kepler himself.