“L’ombre des forêts” de Jean-Pierre Martinet (L’Atteinte,2023)
On doit le dire : il y a quelque chose d'étranges à recommander au plus grand nombre par ces outils numériques l'œuvre de Jean-Pierre Martinet.
“Eveils” de Juliette Mancini (Atrabile, 2021)
Récit morcelé, récit intime, et à la fois récit universel, tout cohérent qui rassemble des fragments de vies pour tenter de reconstituer ce qui nous définit. Mais qui est ce « nous » ? Qui suis-je ?
“Malacqua” de Nicola Pugliese (Editions do, 2018)
Torrents de mots sur torrents de pluie.
“34 récits très courts et assez courts” de Linor Goralik (Monts Métallifères, 2022)
Des petits électrochocs qui stimulent et figent à la fois.
“J’avais peur que les morts soient là” de Nathalie Constans (Chemin de Fer, 2022)
Objet sombre et scintillant, "J'avais peur que les morts soient là" est un de nos livres phares de cette année 2022 en ce qui concerne la littérature "de l'Imaginaire".
“Khounan-Kara, une épopée touva” (Héros-Limite, 2019)
Un livre au souffle immense, venu d’horizons vastes où le vent souffle fort et les esprits sont vivants.
“L’ours qui n’était pas là” de Oren Lavie & Wolf Erlbruch (La Joie de Lire, 2015)
"L'Ours qui n'était pas là" fait parti de ces livres que l'on serre fort contre soi comme un doudou. Un refuge qui nous fait pétiller le cerveau et nous chatouille le ventre à chacune de nos lectures.
“Prison” de Emmy Hennings (Monts Metalliferes, 2022)
Un témoignage, un roman, un livre à la fois fragile, tenace, têtu, plein de vie, de sororité et d'espoir qui finit toujours par renaître de ses cendres.
“Néons” de Denis Belloc (Le Chemin de Fer, 2017)
Un cœur qui palpite, un cœur "gros comme ça" sous un perfecto qui craque, et une carapace endurcie. "Néons" est un livre autobiographique, un récit à vif, celui de la classe ouvrière qui tente de survivre, c'est une histoire de débrouille, à cœur ouvert, un tourbillon d'humanité, qui vous étreint tout du long, et vous touche, profondément.
“Au bois” de Charline Collette (Les Fourmis Rouges, 2020)
Une très belle et douce lecture qui transporte, éduque, rapproche nos vies des autres existences, animales et végétales.
“Roman d'un berger” de Ernst Wiechert (Typhon, 2022)
Roman pastoral, récit de vie d'un village encore épargné par la technique civilisatrice, contemplation de la nature dans tout ce qu'elle peut avoir de mystérieux, obscure, indéchiffrable, indénombrable, loin d'une ode qui consisterait à romantiser facilement des environnements naturels. Le temps se suspend au cours de la lecture et toujours l'attention est aiguisée.
“Renata n’importe quoi” de Catherine Guérard (Le Chemin de Fer, 2021)
Second et ultime roman de son autrice. Impressionnant de bout en bout ! Un sommet de littérature française.
“Peau” de Mieke Versyp & Sabien Clement (Ca et Là, 2022)
Une des BDs les plus marquantes de l’année. Douceur et rythme lent de la vie qui infuse dans un atelier de dessin de modèle vivant.
“La Nuit féroce” de Ricardo Menéndez Salmón (do, 2020)
Immense texte ! "La Nuit féroce" de Ricardo Menéndez Salmón fait partie de ces livres épurés à l'extrême, au travail linguistique ciselé à la perfection.
“Le Vol de Boštjan” de Florjan Lipuš (do, 2021)
Un livre qui bouscule, berce, étonne, mais avant tout nous submerge littéralement sous la puissance évocatrice de ses mots. Il faut lire “Le vol de Boštjan”.